les Brisard dans le Gers...

les Brisard dans le Gers...

Rallye Balades-moto 2010 by Rémy32

Ben mon récit à moi sera court pour deux raisons essentielles : 


1) j'ai roulé avec Buggy et il a tout raconté ;
2) comme il a déjà tout dit et que je suis un gros fainéant, ben je ferai donc light ! :lol: 

Edit : ben c'est plus long que prévu, finalement une fois dans le truc on a du mal à faire light... :o 

Mais je remonterai toutefois un peu plus dans le temps que Buggy :

Ça commence par un souci de dates : le beau-frère a le mauvais goût de fêter ses 50 balais (comme si on pouvait fêter un truc pareil ! :reg: ) un 28 août, pile le jour prévu du Rallye, et accessoirement précisément son jour anniversaire... :oula: 
Ayant fait part de mon désarroi à Fred, il met gentiment en ligne un vote nous donnant le choix dans la date :P , et le résultat décale le tout d'une semaine. Ouf !
Dommage collatéral, du coup ce sera Ericg qui sera privé de rallye, et ça je ne l'avais pas voulu... Désolé Eric ! La majorité hélas ne peut arranger tout le monde...

Bref, ça fait quand-même une semaine plus tôt, et en période de congés ça va être coton de monter les équipes. Nous restons dans l'incertitude jusqu'à l'avant-veille du grand jour et pourrons finalement inscrire 2 équipes là où nous en avions rassemblé 4 l'année précédente... Mais ça nous aura donné l'occasion de faire quelques "touches" supplémentaires qui devraient nous permettre d'aligner beaucoup plus de monde l'année prochaine !

Durant cette dernière semaine de préparation Fred nous publie un charabia tordu sensé nous informer sur le terrain de jeu choisi. Nous voilà déjà dans l'ambiance ! Pas eu besoin du recours à la béquille d'un quelconque site de décodage, au bout de 10 minutes j'avais appris que je n'aurai pas besoin non plus de changer de carte routière... Un seul truc me chagrinait vaguement : ça cause de Michelin, et j'avais bossé avec de l'IGN... Connaissant l'animal, un léger malaise continuait à planer.

Là-dessus, Ericg attire astucieusement notre attention à tous sur cette précision concernant le gros bonhomme pneumatique, ce qui cristallise le malaise sus-cité : je me précipite chez mon voisin, et bingo ! Je retourne à la maison perturber Anne-Marie en pleine révision des docs Arriégeoises... Ce sera la Haute-Garonne !
Une fois ceci précisé, j'arrive à trouver le temps de faire le tour de Toulouse et des affiches (la veille du rallye, il était temps) afin de photographier les indices...

Répartition finale des motos entre les équipes, recomposition de l'Equip'Airgagne avec la recette qui avait si bien marché l'année précédente, l'association Hayabusa-Harley-Davidson ayant super bien fonctionné l'an dernier, et vu que sur les 2 équipes nous rassemblons 6 motos, on décide que nous roulerons de conserve ce sera plus cool entre gens de bonne compagnie, même si ça risque de plomber la moyenne générale (confirmé !).

Chute du lit dans un petit matin blême, même la douche a du mal à nous réveiller, une tartine sur le pouce, bottesblousonscasquesgants, contact, vroum et... Téléphone ! Fred en panique (oui je sais c'est pas son genre mais ça fait mieux dans la narration :P ) ne retrouve plus le sucre pour le café du briefing !

Béquillage, exploration rapide des placards : 3 morceaux qui se battent en duel au fond de la boîte -Tiens, faudra faire des courses bientôt ! - finalement il trouvera une autre solution, ouf !

Rendez-vous 7h30, en comptant le 1/4 d'heure Toulousain et le 1/4 d'heure supplémentaire propre à Fred, nous somme à l'heure à 8h00 à Portet, et même en avance : il est moins dix ! :D 

Bonjours, bises, derniers potins interrompus parfois par des bruits mécaniques divers et variés (il y a un monde auditif entre la Harley de Bruno et la Benelli de Sloy, il faut bien le reconnaître !), briefing, enveloppes, cogitages et réfléchissement divers (se reporter à l'excellent compte-rendu de Buggy pour les détails) et j'emmène la petite troupe à l'assaut du bitume vers Rieumes !

A partir de ce moment-là, je n'ai plus rien vu, plus rien entendu, hypnotisé par les phares des copains dans les rétros ('Tain les mecs, quand y'a SdS, y'a réglages de phares, merd' !) le tout directement relié à la poignée de droite pour éviter de perdre du monde trop rapidement... J'avais repéré le raccourci qui tue, j'enfile la sortie de rond-point qui va bien... Et je me retrouve tout seul avec Anne-Marie ! Les autres sont restés plantés sous le panneau "Rieumes" indiquant la sortie précédente ! Je les rejoins, préférant rester coi pour le moment et laisser passer l'agacement, mais je me suis fait un plaisir arrivé à Rieumes de leur expliquer, carte à l'appui, qu'il eût été préférable de me suivre, nous faisant ainsi économiser au moins 2 ou 3 kilomètres plutôt que de rester sur une grosse départementale moins directe et mieux radariséé... Et que je préfère voir toute une équipe rester soudée dans une hypothétique erreur plutôt que de se décomposer au premier carrefour ! Ce fut le seul accroc de la journée.

Bon, Rieumes, fontaine, photos, terrasse de café accueillante, allons cogiter encore un peu sur les indices, et un ch'tit café supplémentaire ne fera pas de mal !
Bon, le souci c'est que nous formons une bande extrêmement sympathique et attachante, ce qui peut attirer parfois des déboires. Par exemple, le cafetier, séduit par notre charisme, nous offre un godet d'Armagnac (Calva ? Cognac ? pas bien su reconnaître à c't'heure) à chacun ! Bon, faut pas décevoir, nous osons donc affronter les regards furieusement inquiets de nos passagères en vidant les (gros) dés à coudre. Aouch ! à 10 heures du mat', ça secoue ! L'effet du café est bien gommé avec un tel traitement !

Un peu mieux réveillés, on se remet en selle pour Saint Frajou. Road direct, sans histoire, arrivée sur une petite placette ombragée, l'habituel éparpillement pour quête d'indice est fructueusement bref et nous laisse le temps d'engager la conversation avec une habitante curieuse de notre comportement inhabituel.
A la vue de la photo de la source-fontaine, elle nous invite à la suivre : elle y allait justement remplir ses bouteilles...

Nous voilà en convoi derrière son break sur une minuscule route dévalant la colline, dont une certaine épingle en dévers gravillonné donne des sueurs froides à Pascal avec son Haya (ça braque pas, ces tanks...), jusqu'à cette jolie source enchâssée dans un cadre fort bucolique.

Séance photos, complément des gourdes, la dame nous donne une de ses bouteilles en supplément et son e-mail pour que nous lui fassions parvenir quelques images (elle a tenu à poser avec nous). Puis, ayant saisi le principe kilométrique du rallye, elle nous propose de la suivre sur la petite piste empierrée qui continue et rejoint notre route à travers champs en nous évitant un détour. Coup d'oeil interrogateur vers la Harley et l'Haya, acquiescement général et hop ! Voici l'équipage traversant champs de tournesols et prairies en quête d'un peu de bitume ! La largeur des pneus des deux grosses machine leur fait survoler gué boueux et autres amas de gravier sans trop d'écarts, les trails et routières suivent à distance (la boue, ça vole !) et nous prenons chaleureusement congé de la brave dame une fois parvenus sans encombre sur l'asphalte. Cap sur Boulogne sur Gesse !

A l'approche de Boulogne, j'avise un panneau publicitaire "A l'Auberge des Arches" sur fond de pont en briquettes. Je surprend un peu passagère et coéquipiers en tournant à la sauvage (marre de faire des demi-tours pendant qu'ils se contentent d'attendre que je repasse devant eux !) et nous découvrons enfin cet ex-pont de chemin de fer planqué derrière les arbres tout au fond d'un grand parking. Traversée du ru pour trouver le bon profil de l'édifice, on se doute que Fred ne nous aura pas facilité la tâche donc nous grimpons directement au sommet du pont pour y trouver la fiche-indice, puis pause-cogitation pour faire la synthèse de nos découvertes et conforter nos hypothèses de départ.

Saint Bertrand de Comminges nous paraît tout indiqué pour la pause-repas. En y arrivant, nous y découvrons le petit train qui nous attend, puis nous sommes rejoints par les Carbufélés qui avaient pris le circuit dans l'autre sens. Titou ? Kilométrage ? Nous n'en saurons pas plus...

Une petite crêperie nous offre le refuge de sa terrasse ombragée, la volée de (gros) moineaux s'abat sur toutes les places libres, bière fraîche, crêpes z'et galettes, ça fait du bien !
Indice, photos, tentative de conversation avortée avec un croco empaillé (il avait l'air en petite forme, l'animal... La fraîcheur de la cathédrale, sûrement...) et nous voici partis à l'assaut du Château de Labroquère ! Nous n'imaginions pas que son siège serait si long !

Premier passage devant une boulangerie (on n'aurait pas dû manger avant, j'y aurais bien pris une chocolatine, moi, me dis-je en passant) pour monter au sommet de la cité (un château, instinctivement, on le cherche en situation dominante, non ?)... Rien ! Enquête de proximité sans succès, examen approfondi des cartes et guides : tiens, y'a un gros pavé, là, en bord de Garonne... On va voir, on repasse devant la boulangerie en face de laquelle une motarde des carbufélés nous fait part de leurs doutes "ben on a cherché, c'est pas dans le coin..." et on explore vainement les bords de Garonne. Décision de pousser un peu plus loin (en repassant une troisième fois devant cette p... de b... de m... de boulangerie (vais finir par m'y arrêter, moi, ça finit par me creuser, ces allez-retours...), on se pose sur une placette ombragée de Valcabrère pour faire le point sur ce foutu château... Une gentille dame, portant quelques tranches de melon emballées dans du papier d'alu s'arrête pour nous demander ce qu'on peut bien chercher. Explications, moue dubitative, un coup de melon aluminisé "par là je ne vois pas", un autre coup dans l'autre sens "par ici y'a rien non plus", puis elle nous propose du Panaché, de l'eau, enfin quelque-chose, quoi, vous n'allez pas rester comme ça dans cette chaleur !
Deux d'entre nous la suivent chez elle pour emplir à nouveau nos gourdes et bouteilles, tombent sur son père qui semble se souvenir d'une vieille histoire de pont-levis sur la tour voisine... Envoi d'éclaireurs à pied, qui reviennent bredouilles.
Au même moment, Domi voit arriver une Kangoo de la Gendarmerie Nationale qui s'arrête à la vue d'un paquet de motards garés à la diable sur une placette. Avant qu'ils aient eu le temps d'imaginer effectuer un contrôle général ou autre turpitude motardicide, elle monte à l'assaut et leur explique, une fois collée à leur portière, le sujet de nos préoccupations. Tout d'abord un peu guindés dans leurs uniformes, visiblement dans l'expectative devant cet assaut, ils commencent au fil des explications à oublier doucement l'uniforme, ils s'intéressent, interrogent, se concertent... L'un d'entre eux suggère un site privé, là, un peu plus loin, qui pourrait correspondre, et son collègue propose de nous y guider.

Et nous voilà repartis en convoi derrière la Kangoo bleue (ils avaient oublié le gyrophare, dommage...), après avoir eu soin de placer la Harley et ses échappements libres en fin de peloton, immédiatement derrière l'Hayabusa et ses pots déchicanés. Ils étaient sympas, mais nous ne sommes pas forcément joueurs tout le temps !

Un petit trajet de quelques kilomètres - tiens, j'ai déjà vu cette boulangerie ! - et nous nous retrouvons en pleine campagne, garés en vrac dans une jolie clairière autour de la kangoo, observés placidement par une paire de chevaux derrière leur clôture électrifiée. Effectivement, le site est privé et inaccessible. Les gendarmes descendent, se mettent à l'aise pour réfléchir avec nous, allument un clope. L'un d'entre eux va vers le coffre pour ouvrir leurs cartes pendant que l'autre, rigolard et ayant cerné le Fred à la suite de nos explications nous lance une boutade "Et il aurait pas pu planquer quelque-part un château Playmobil, votre copain, là ?"... Nous rigolons, en lui confirmant qu'il en serait bien capable, l'animal...
Pendant ce temps, son collègue continuait à cogiter et demande soudain à son équipier s'il n'y aurait pas eu, à une lointaine époque, un château en face des ruine romaines en bas de St Bertrand. L'autre acquiesce, en supposant qu'il fallait peut-être passer par l'endroit ayant connu jadis un pont-levis, pour parvenir à l'ancien emplacement d'une cour intérieure, recelant peut-être un indice, quelque-part dans l'herbe ayant tout envahi depuis...

Séduits par cette idée assez saugrenue pour avoir germé dans un esprit Fredien, nous applaudissons, eux nous disent être assez travaillés par cette énigme pour en avoir le coeur net. Ils remontent en voiture et nous donnent rendez-vous sur place.

Blousonscasquesgants, et nous partons à notre tour.
Je repasse devant la boulangerie, tourne après la traversée de la Garonne, et constate qu'il n'y a plus personne derrière moi ! J'attends, je coupe le moteur, j'attends... Au moment où je me prépare à redémarrer pour retourner chercher l'équipe, mon portable se manifeste : Buggy me fait part de la découverte du château, sous forme d'une maquette en carton, DANS l'omniprésente boulangerie !!!
Ben là je dois vous le confier : le mélange rage-frustration-vexation-hilarité fabrique un curieux résultat dans une cervelle surchauffée sous le casque... C'est vraiment très particulier à surmonter...

Passons les détails, nous avons perdu deux heures et pas mal de kilomètres sur ce coup-là, va falloir avionner pour tenter de se rattraper ! Gaz sur Aspet ! En passant, Fred, le village du même nom que le col de Portet d'Aspet, c'est Portet d'Aspet, de l'autre côté du col de Portet d'Aspet... Je t'ai connu plus précis ! :evil: 
Heureusement, un p'tit contact sur les pages jaunes suite à l'appel à un ami nous aiguille sur Aspet et son hôtel...

Fontaine, photos, rafraîchissements et nous nous disons que c'est le bon moment au vu des indices d'aller réveiller Titou dans son donjon.
La Chouette Epique passe à la question en premier, je me bouffe les doigts en découvrant les réponses aux énigmes, les ayant toutes déjà croisées au moins une fois au cours de ma misérable existence et nous ne décrochons qu'un seul indice. Mais c'est le bon : un cap et une distance nous confirment notre intuition du départ quant au lieu de rendez-vous du soir. Nous attendons l'Equip'Airgagne, peu inquiets sur les performances de Buggy devant le Grant Inquisiteur, et effectivement il revient avec la collection complète des indices (m'énerve ce mec !) qui verrouille définitivement nos hypothèses. Nous ne comprenons pas pourquoi Bruno revient le dos couvert de bougie fondue, toute l'équipe élude nos questions d'un air gêné, que s'est-il vraiment passé avec Titou dans ce donjon, qui fut vraiment questionné, nous ne le saurons peut-être jamais et il s'agit certainement d'un de ces grands mystères qui jalonnent l'histoire humaine, particulièrement au Moyen Age...

Ne nous attardons pas, le temps passe, nous arrivons à Montesquieu Volvestre, baignée par le soleil couchant sur les briques roses. C'est magnifique mais nous ne ferons qu'y passer rapidement, photos, indices et direction illico sur Auterive, où le premier cafetier interrogé nous envoie directement sur le pont à photographier. Bon, là il fait carrément nuit, la photo n'est pas terrible, Laeti ne retrouve plus se gants, l'indice, lui, est retrouvé in extremis à perpète, nous sommes tous fatigués, c'est le début de la bérézina...

Allez, gaz sur la bouffe !
Oui, enfin, gaz... Faut le dire vite...
J'ouvre la route en duo. J'avais réglé au pif la hauteur des phares en conséquence, résultat le superbe éclairage de la Chouette illumine le bitume à 20 mètres devant, en plein phares... La Harley n'éclaire pas grand-chose, les autres duos n'ont rien réglé et balisent donc les voies aériennes (personne n'a entendu parler d'un crash, au fait ?), seule l'Haya arrive à percer l'obscurité à peu prés correctement. Résultat : rouler au-dessus de 70 devient risqué et ces éclairages fantaisistes perturbent les lapins. Nous faucherons ainsi trois de ces pôvres bêêêtes... Commentaire de La Buse : "Bah, je pensais pas, mais c'est mou, un lapin !"...Score 2 à 1 en faveur du faucon sur la chouette (Haya sur Strom).
Pour tout arranger, la Transalp ne tourne plus que sur un seul cylindre et son éclairage devient aléatoire.

Le trajet le plus court de la journée devient ainsi celui que nous aurons mis le plus de temps à parcourir !

Inquiétude en arrivant enfin sur Montaut, épuisés, dans l'obscurité : l'an dernier nous avions galéré pour trouver la salle des fêtes... Qu'en sera-t-il cette année ?
L'inquiétude sera de courte durée : à l'abord de la rue principale, une gigantesque silhouette surveille notre approche : Fred est là qui nous accueille, nous sommes arrivés !

Nous quittons nos armures, nous aérons les dessous de bras, certains larguent leurs bottes, bref décontraction tous azimuts... Ça fait du bien ! Quelqu'un me tend une bière, d'autres se ruent sur le Coca, Fred fait la tournée des compteurs, on entend arriver Sloy et sa bande, tous sont à bon port...

Déchargement des photos, échange d'informations avec Fred, Buggy lui explique son cheminement intellectuel sur les codes-couleur, dans leur dos les salades et victuailles diverses sont emportées vers la salle, il y a plein d'allées et venues, c'est vivant...

Repas, rires, échanges (volontaires ou non...), commentaires divers, des salades absolument sublimes d'inventivité, bonne soirée ponctuée par les discours de Fred, distribution des prix (Ah ? les premiers ont gagné des bouteilles du vin que nous avons goûté à table... bon, on ne sera pas jaloux :lol: ), surprenante ouverture du coffre (sont trop forts, ceux-là ! Madame Soleil devait être de leur côté...), remise du Poireau d'honneur reçu par un Sloy toujours aussi beau joueur, remise de l'Auguste Tatane du Maître des Énigmes, la soirée s'étire, les yeux se tirent, nous décidons de ... prendre congé.

Retour derrière Bruno et sa Dyna à échappement libre et La Buse sans chicanes : les villages traversés nous sentent passer jusqu'au tréfonds de leur moelle !
A Labarthe, aux abords d'un rond-point, La Buse nous dit au revoir d'un grand coup de rupteur souligné du klaxon, Bruno répond de même depuis la Harley, Buggy et moi nous contentons du simple avertisseur et d'appels de phares. Et en traversant ce rond-point, les gendarmes éberlués voient s'éparpiller dans toutes les directions des mécaniques fantômes rugissantes et décident de passer finalement outre en retournant à leurs contrôles d'alcoolémie... 5 kilomètres plus tard j'en étouffais encore de rire dans mon casque !

Arrivée sur Toulouse, Bruno attrape la bretelle du périph intérieur à plus de 120 (limité 70 ? 'Port'nawak !), je me dis que si sa Harley passe je peux suivre malgré les signaux de mon régulateur de vitesse (j'ai des bleus dans les côtes, les cuisses mâchées et le casque bosselé depuis) assis derrière moi et Buggy décide qu'il sortira à la prochaine et qu'il n'a donc pas besoin d'essayer de nous sucer la roue...

Arrivée sans encombre, gros dodo jusqu'à 7 heures du mat' quand les petits nous sautent sur le ventre pour nous dire bonjour... Tiens, j'en avais pas encore là, des bleus... Désormais la lacune est comblée !

Au petit déj', nous passons en revue cette journée magnifique, et nous nous promettons une fois de plus de nous aligner l'année prochaine. C'est vraiment, décidément, définitivement un truc à ne pas louper, sous aucun prétexte ! Merci Fred, merci Titou et surtout ne changez rien à la philosophie du bazar !

Juste un regret : je n'ai pas pu faire la bise à flo... :o

 

Ah ! J'oubliais...

 

LE CLASSEMENT :

- 1er : les Touristes - 282km
- 2e : les Franchouillards - 285km
- 3e : l'équip'airgagne - 285,5km
- 4e : la chouette épique - 286,6km
- 5e : les Carbufélés - 295,5km
- 6e : les Quadricolors - 287km + 10km de pénalité = 297km



27/08/2010
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